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Revue d'Épidémiologie et de Santé Publique ; 69:S56, 2021.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1240590

ABSTRACT

Introduction Dans le but de réduire le nombre de personnes infectées par la COVID-19, plusieurs pays ont mis en œuvre des applications mobiles pour retracer les contacts étroits de la personne infectée par le SARS-CoV-2. Cependant, cette approche nécessite une large adhésion de la population pour être efficace. Cependant, depuis mars, de telles applications n’ont été installées que par 9,3 % des personnes dans le monde. Nos objectifs étaient d’estimer, en France, l’acceptabilité d’une application utilisant les téléphones mobiles pour retracer les contacts étroits entre les personnes lors d’épidémies, et les barrières potentielles à son utilisation. Méthodes Nos données ont été collectées parallèlement à l’enquête « Health Literacy Survey 2019 » réalisée en ligne auprès de 1003 français deux semaines après la fin du premier confinement en France (du 27 mai au 5 juin 2020). Les données utilisées étaient les caractéristiques sociodémographiques, la littératie en santé, la confiance dans les institutions et les connaissances sur la COVID-19 et les comportements préventifs. L’acceptabilité d’une application mobile de traçage a été mesurée par le biais d’une question ad hoc, dont les réponses ont été regroupées en trois modalités : App-partisan, App-favorable et App-réticent. Résultats Seulement 19,2 % étaient des partisans de l’application tandis que la moitié des participants (50,3 %) étaient réticents. Les facteurs associés à la non-réticence (App-adepte, App-favorable) étaient : l‘absence de difficultés financières et l’utilité perçue d’applications mobiles pour envoyer des questionnaires de santé aux médecins. L’âge de plus de 60 ans, la confiance dans les représentants politiques, les préoccupations envers la situation pandémique et des connaissances adéquates sur la transmission du SARS-CoV-2 augmentaient la probabilité d’adhérer complétement à l’application de traçage. Conclusion Les personnes les plus démunies, connues pour être plus à risque d’être atteintes par la COVID-19, sont également les plus réticentes à utiliser une application de traçage des contacts. Par conséquent, une adhésion optimale nécessite de mieux comprendre ces réticences et de larges campagnes de sensibilisation, proposant un discours rationalisé sur les avantages de santé publique d’adopter une telle application.

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